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[2024-25] Parcours de formation

Après trois années d’organisation de cours en ligne, l’équipe du Campus Numérique Arménien propose cette année un nouveau modèle de formation sur l’Arménie, ses richesses et ses enjeux. Ce seront ainsi non pas un mais quatre parcours de formation qui seront ouverts dès la rentrée de septembre. Ces parcours seront dirigés par Maxime Yevadian et Alain Navarra Navassartian.

Chaque parcours se composera de 4 à 7 séances de 2 heures environ, proposées par des universitaires et construisant une progression, avec à la fin le témoignage d’un acteur ou d’un spécialiste reconnu.

Ces séances seront accessibles en temps réel via une connexion Internet, étant entendu qu'un "replay" sera également disponible en temps différé pour les absents. Certains conférenciers se déplaceront à Lyon et une rencontre pourra être aménagée dans ce cadre.

Tous les inscrits disposeront de ressources complémentaires dans un espace de travail accessible via internet (Moodle) ainsi que d'éléments d’approfondissement, voire d’évaluation.

 


Afin de permettre au plus grand nombre de le suivre,

le cours 2024-25 sera intégralement donné en distanciel

Tarif : 90 € (pour chaque parcours de formation) et 320 € (pour l'ensemble)

Pour toutes question, écrire à : formation@campusnumeriquearmenien.org

MATÉRIEL : télécharger gratuitement le logiciel de visio-conférence « ZOOM ».

REPLAY : Les cours seront disponibles, pour les inscrits, pendant 21 jours.


Inscription en ligne (sur le site de Sources d'Arménie) :

:: CLIQUEZ ICI :: 


Sessions

La Terre sainte, centre de pèlerinage et lieu de stabilité de la chrétienté arménienne
Du 7 octobre au 25 novembre
ZOOM

La Terre sainte et son centre Jérusalem ont une place à part dans l’histoire des Arméniens qui entretiennent des liens stables et intimes avec la vie terrestre de Jésus-Christ. Le patriarcat arménien y occupe une position privilégiée en tant que gardien des Lieux saints chrétiens dont il partage la propriété et l’usage avec le patriarcat grec orthodoxe et la Custodie de Terre sainte. Il possède également un des quatre quartiers de la vieille ville, qui représente 1/6e de l’ensemble de ce territoire. Le durcissement du conflit israélo-palestinien, en ce qui concerne notamment le partage de la ville de Jérusalem, et l’évolution de la géopolitique régionale menacent aujourd’hui cette présence arménienne multiséculaire comme celle de tous les chrétiens dans cette région incandescente.

Sous la direction de Maxime K. Yevadian,

avec la participation de Sossie Andezian et Setrak Balian 

 Séance 1 - lundi 7 octobre (2 heures) :

             Introduction

             I- Un lieu de pèlerinage sur les traces du Christ

Séance 2 - lundi 14 octobre (2 heures) :

             II- Un lieu de vie spirituelle et monastique

             III- Un lieu de production intellectuelle, de confrontations et d’échanges

Séance 3 – lundi 4 novembre (2 heures) :

             IV- Une présence pérenne sans cesse confirmée et remise en cause

Séance 4 - lundi 18 novembre (2 heures) :

             V- Un rayonnement et une stabilité remarquable à l’époque moderne

Séance 5 - lundi 25 novembre (2 heures) :

             VI- Le rapport au patrimoine arménien à l’heure des mutations locales et régionales

             Conclusion : l’héritage spirituel du patriarcat de Jérusalem ?

 

Focus - lundi 3 décembre (1 heure) : la situation actuelle du patriarcat arménien

 

Les diasporas arméniennes face à la guerre des 44 jours
Du 9 janvier au 10 mars
ZOOM

On pourrait avancer que c’est le « sentiment national » des Arméniens diasporiques qui s’est exprimé durant la guerre des 44 jours. Pas l’identité nationale ou l’appartenance nationale puisque dans ce cas précis le nationalisme est détaché de son attribut territorial. Par contre, le lien entre identité et mémoire, le rapport affectif à la Nation arménienne se sont trouvés amplifié par le conflit, son traitement médiatique, son traitement international ou le sentiment d’être seuls face au reste des puissances.

La Nation arménienne est un terme que l’on a retrouvé fréquemment dans les commentaires des internautes ou sur les réseaux, dans les affirmations ou exemples donnés par des activistes de la cause arménienne et exprimé aussi au travers des interventions de certains experts. Mais aussi une Nation comme communauté imaginée. Mais la violence de la guerre, les lacunes dans la représentation du groupe au niveau national, entre autres, ont, aussi, laissé apparaître un ensemble de revendications, de mises au point ou de demandes de réformes qui soulignent comment une identité et un sentiment d’appartenance donnés pour « naturels » sont aussi des arrangements sociaux, objets de débats, y compris politiques.

Sous la direction d’Alain Navarra di Borgia – Navassartian,

avec la participation d’Alexis Grigorian

 

Séance 1 – jeudi 9 janvier (1 heure 30) :

                   I- Le conflit de l’Artsakh et la diaspora

Séance 2 - jeudi 16 janvier (1 heure 30) :

                   II- De l’appartenance à l’identité : 

                   champs politique démocratie intracommunautaire et culture citoyenne

Séance 3 - jeudi 23 janvier (1 heure 30) :

                   III- Une diaspora connectée comme espace transnational ?

Séance 4 - jeudi 1er février (1 heure 30) :

                   IV- Discours nationaliste azerbaïdjanais sur le patrimoine arménien et

                   habillage culturel de la violence

Séance 5 - jeudi 7 février (1 heure 30) :

                   V- Culture, pouvoir et relation internationale, l’Arménie et la diaspora

Séance 6 et 7 - jeudis 13 et 20 février (1 heure 30 chacun) :

                   VI- Association des diasporas au développement de l’Arménie :

                   cadres juridiques, institutionnels ou économiques, incorporer

                   la diaspora dans une construction nationale de la République d’Arménie

 

Focus (1 heure 30) – 10 mars :

                   Les ONG occidentales et leur politique en Arménie

Venise et la tradition mékhitariste, Un ordre monastique au service du peuple arménien
Du 13 janvier au lundi 10 mars
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Installés dans la lagune de Venise grâce à un contexte extraordinairement favorable, les Pères de l'Ordre Mékhitariste ont joué un rôle essentiel pour la modernisation de la pensée du peuple arménien aux XVIIIe et XIXe siècles, et sa découverte par le monde intellectuel européen. Dans leurs deux abbayes et des dizaines d’écoles les Pères ont formé des générations d’intellectuels et une réelle élite pour la nation arménienne.

 

Sous la direction de Maxime K. Yevadian,

avec la participation de Benedetta Contin, Bernard Outtier et

des Pères de l’Ordre Mékhitariste.

 

Séance 1 -lundi 13 janvier (2 heures) :

                  Introduction

                  I- Venise et l’Orient une relation séculaire

Séance 2 - lundi 20 janvier (2 heures) :

                  II- Mékhitar de Sébaste, un homme et une œuvre au service du peuple arménien

Séance 3 - lundi 27 janvier (2 heures) :

                  III- Mikael Tchamtchian (Mik‘ayēl Č‘amčean) et les grands disciples

                  IV- Luc Indjidjian (Łukas Inčinčean) et la géographie rêvée de l’Arménie

Séance 4 - lundi 4 février (2 heures) :

                  IV- La tradition théologique et philosophique des Pères Mékhitaristes

Séance 5– lundi 10 février (2 heures) :

                  V- Léonce Alishan (Łevond Ališan), poète et historien d’une Arménie radieuse

                  VI- L’action de l’abbaye de Vienne

Séance 6- lundi 17 février (2 heures) :

                  VII- Le mouvement des traductions vers l’arménien et de l’arménien

                  Conclusion

 

Focus - lundi 10 mars (1 heure 30) : l’héritage spirituel, culturel et pédagogique de la tradition mékhitariste

Du réalisme socialiste aux modernités
Du 7 avril au lundi 26 mai
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Du réalisme socialiste aux modernités

À l’occasion du centenaire de la naissance de Sergueï Paradjanov

 

Créer malgré tout, l'enfermement, l’exil et la censure l'exemple de Paradjanov sera le fil rouge de cette interrogation et de ce parcours de formation. Du réalisme soviétique aux modernités des années 1980/1990, nous nous intéresserons au parcours du cinéaste-plasticien d'origine arménienne et à la création arménienne du temps de l'Union soviétique. Une histoire qui mêle innovations plastiques et contraintes idéologiques. A partir d’un art qui ne rompt jamais avec l'esthétique traditionnelle, peut-on parler d'avant-garde ? Quelles sont les particularités de la création arménienne durant le régime communiste ?

(Le réalisme socialiste relève du paradigme de la modernité et il ne s'agit pas d'une pure histoire des formes détachées de l'histoire politique et sociale, comme partout ailleurs, l'histoire de l'art arménien du temps est celle de multiples expérimentations, de multiples manières de traiter les matières, les formes ou les signes afin de faire évoluer les frontières du formel, de l'esthétique mais aussi du politique.)

 

Sous la direction d’Alain Navarra di Borgia – Navassartian

 

A- Comment créer malgré l’empêchement et l’exil 

Séance 1 et 2 – lundi 7 et 14 avril (1 heure 30 chacune) :

              I et II - Sergueï Paradjanov et le cinéma

Séance 3 – lundi 5 mai (1 heure 30) :

              III- Sergueï Paradjanov, et les arts plastiques

 

B- Création arménienne durant l’époque soviétique

 Séance 4 - lundi 12 mai (1 heure 30) :

              IV- Réalisme socialiste, modernisme, modernités

Séance 5 - lundi 19 mai (1 heure 30) :

              V- Les modalités de la censure et leur contournement, art de la résistance ?

Séance 6 - lundi 26 mai (1 heure 30) :

              VI- L’''avant-garde’’ des années 1980-1990

Ressources