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Le plateau arménien est une île de montagnes au milieu de plaines et de mers, dans la zone tempérée (lat. 38° à 48° et long. 37° et 41). Sa superficie est de 619 800 km2. (France : 550 000 km2). Les principaux massifs montagneux sont eux du Karabagh, les Alpes pontiques ainsi Taurus et Amanus et à l’intérieur celui de l’Ararat (grand 5 165 m. et petit 3 852 m.), de l’Arakadz (4 031 m.), le Sipan (4 364) et le Nimroud Dagh (3 000 m.).

Il y a également sept principaux d’eau cours (et bassin versant), dont les quatre majeurs sont : Tigre, Euphrate et Arsanias, ainsi que Araxe, le seul qui coule toujours en Arménie, symbole national aujourd’hui, mais dès l’antiquité symbole du peuple arménien qui comme le fleuve, est indomptable. Les hautes terres arméniennes contiennent également un ensemble de grands lacs assez exceptionnels et uniques (comparables à ceux d’Afrique et d’Amérique du nord), tous 5 à 6 fois le Léman, à une altitude 5 fois supérieure : les lacs d’Ourmia, de Van et de Sévan.

Il faut enfin évoquer le climat. L’altitude et les chaînes de protection empêchent les brises marines des mers : Méditerranéenne, Noire et Caspienne,  mais surtout des vents chauds du sud. Le climat est clairement continental. Peu de pluie, moins de 50 cm par an au centre du plateau et 25 cm pour la plaine de l’Ararat, mais d'abondantes chutes de neige, et donc un écoulement différé au Printemps. Le changement climatique est en train de transformer ce trait caractéristique du climat arménien avec des périodes d’ensoleillement,  importantes tout au long de l’année. L’hiver est long et rigoureux, la neige recouvre le sol 6 mois par an. A Erzerum des chutes de neige sont attestées dès aout et encore en juin. L’été est court et sec, avec des températures jusqu’à 45 °C, à l’inverse les saisons intermédiaires sont très courtes 2 à 4 semaines.

 

Maxime K. Yevadian

(octobre 2022)

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